par Panayotis Soldatos, EDIEC (*)
En période de crise, et nous en vivons actuellement plus d’une, il est, malheureusement, «de bon ton» électoraliste pour les élites politiques nationales et d’ «accoutumance réflective» pour leurs opinions publiques, mal informées par les premières sur l’état de la balance du partage des responsabilités découlant de la mauvaise gestion des dossiers critiques, d’accabler d’opprobre l’Union européenne, celle-ci devenant ainsi le bouc émissaire de la situation.
Et pourtant, on n’aura jamais assez réitéré l’évidente constatation que ce sont les États membres qui privent l’Union des moyens de son action et succès dans les domaines qui débordent le strict cadre commercial, nous rappelant, le verrons-nous, tout au long de cette réflexion, la tragédie de Prométhée enchaîné d’Eschyle.